Généalogie de la famille HOMBERG
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La famille Homberg a fait l'objet d'une publication éditée par nos soins : "Généalogie Homberg", dont vous pouvez consulter ici la notice de présentation. La descendance Homberg a par ailleurs été enregistrée sous GeneaNet par mes soins. |
Connaissez-vous les Homberg ?
C’est en 1731, peu après leur mariage à Hambourg, que
Henri Artog Homberg et son épouse
Suzanne Gompertz
s’installent au Havre et y fondent une maison de commerce, puis d’armement.
Le père d’Artog,
Henry Levi dit Leviston, puis Lavie, puis Homberg, avait épousé en 1701 à Bordeaux
une demoiselle de Rocante, jeune fille appartenant à une famille issue de la nation juive d’origine portugaise ou espagnole.
Suzanne, elle, appartenait à une famille, beaucoup plus en vue en Europe, de banquiers et fournisseurs
aux armées, notamment en Allemagne du Nord.
Leurs affaires prospérèrent, notamment sous l’impulsion
d’Isaac Oppenheimber,
négociant à Amsterdam, qui avait épousé en 1761 leur fille
Hélène, et de
Joseph Lallemand, neveu
d’Artog.
Henri Artog et Suzanne Homberg eurent six enfants, d’abord deux filles, Reine et Hélène, puis trois garçons : Léon, Gerson et Eliezer ; leur dernière fille, Suzanne, est morte jeune. Hélène se maria la première et quitta alors Le Havre pour Amsterdam où son mari avait ses établissements et où naquirent leurs sept premiers enfants ; ils ne devaient revenir au Havre qu’une dizaine d’années plus tard. Puis Reine, l’aînée, épousa en 1674 un cousin, David Salomon Gompertz. Quant aux garçons, l’aîné se maria en Angleterre et les deux autres à Amsterdam.
Seule famille juive du Havre, les Homberg, s’ils étaient bien considérés et n’éprouvaient aucune hostilité du fait
de leur religion ou de leur race, devaient - en dehors des relations purement commerciales avec leurs
concitoyens - vivre totalement en dehors de la société havraise et normande. Le droit de bourgeoisie leur avait
été refusé « pour cause de judaïsme » : cependant, en 1775, sur l’intervention du marquis de Belbeuf, Procureur
général au Parlement de Normandie, des lettres de naturalité furent accordées à toute la famille et,
l’année suivante, les trois frères ainsi que
Joseph Lallemand
furent sans difficulté reçus bourgeois du Havre.
Cinquante ans avaient passé depuis leur implantation au Havre. Après son mari en 1766,
Suzanne,
gardienne des traditions, était morte en 1775. Il sembla naturel à la génération suivante que l’intégration
morale vint compléter l’intégration juridique. C’est sous la conduite de
Léon
qu’en 1785, les trois frères, leurs épouses et leurs enfants se déclarèrent chrétiens et demandèrent le baptême qu’ils
reçurent des mains de M. Deschamps, curé de Sainte Croix de Saint Ouen de Rouen. L’année suivante la famille
Oppenheimber les suivit dans la voie de la conversion au catholicisme :
Michel Isaac devenu Jean-Baptiste, âgé de presque 76 ans est baptisé à Saint-Michel d’Ingouville ainsi que
son épouse
et huit de leurs neuf enfants.
Dès lors, pour ces familles, toutes les alliances désirables devinrent possibles, tant dans la haute bourgeoisie que dans la noblesse de la province, puis du royaume. On les suivra à travers les tableaux successifs des différentes branches où figurent, par exemple, des représentants des familles Salvaing de Boissieu, de Beauregard, de Thieulloy, Marc, Godron, Augustin, de Barmon, La Bourdonnaye-Montluc, Chevignard ou Tarbé.
Ce nouvel ouvrage, édité par Pierre et Xavier Soleil, descendants de Cécile Victoire Oppenheibmer et de Gratien Théodore Tarbé , comporte 275 pages imprimées en couleurs, en format 21x29 : tableaux généalogiques illustrés d’environ 250 reproductions (photos, tableaux, armoiries, etc) et complétés par un certain nombre de notices individuelles et un index de 2468 noms de famille. Quelques chiffres :
Par convention, un numéro en chiffre romain permet de repérer la position de chaque personne mentionnée dans les tableaux de cette généalogie : les enfants de l’auteur portent le numéro I, lui-même et son épouse, portent le numéro II, ses parents portent le numéro III, ses grands-parents portent le numéro IV, etc .... On recense ainsi : 36 noms aux générations X et antérieures (Henri Homberg et Suzanne Gompertz et leurs ascendants) et :
15 noms à la génération IX, | 303 noms à la génération V, | 3628 noms à la génération I, |
37 noms à la génération VIII, | 597 noms à la génération IV, | 985 noms à la génération O, |
67 noms à la génération VII, | 1386 noms à la génération III, | |
131 noms à la génération VI, | 2957 noms à la génération II, |
10129 noms sont référencés dans cet « annuaire » de la famille Homberg (La précédente édition recensait 8320 noms).
On peut estimer à environ 7000 le nombre de personnes vivantes figurant dans cet ouvrage.
En cherchant bien sur ces tableaux, il est probable que vous retrouverez des personnes amies, voisins ou connaissances qui sont ... vos cousins !
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