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Après le départ des fidèles occupant leur église à Niafles, sous la protection de la gendarmerie, la porte de la sacristie ayant été de nouveau cassée par les émeutiers « Niaflais » dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27, vers 2 h du matin, la tension est restée très forte à Niafles |
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Pour exemple : pour montrer à des amis le lieu de tous ces événements, de jeunes fidèles se sont arrêtés en voiture à proximité de l’église, le samedi 30 juin vers 21 h 30. Le village était désert. Ce sont d’autres fidèles, dans une voiture qui suivait, heureusement, qui ont vu s’approcher d’eux rapidement un groupe très menaçant, dans lequel on pouvait reconnaître M. Montécot, maire de Niafles, et certains de ses adjoints, une milice en quelque sorte. Une vive discussion s’est engagée. Des invectives ont été lancées contre les fidèles. « Vous dégagez ! », « Vous n’êtes pas les bienvenus ! », « Vous êtes interdits de séjour à Niafles ! » Ceci confirme l’état de psychose créé dans la population, tout en essayant de provoquer un nouvel incident en empêchant une voiture de repartir, pour pousser à bout le conducteur, comme cela s’est vu quelques jours auparavant avec le Docteur Perrel, accusé d’avoir voulu écraser de personnes après l’avoir agressé à coups de pieds en cherchant même à l’extirper de sa voiture, la portière de son véhicule en faisant foi.
Les gendarmes, patrouillant dans le secteur, ont fait comprendre aux jeunes fidèles de Saint Martin qu’ils devaient éviter le coin car les « Niaflais » étaient prêts à tout. Désireux de calmer les tensions, les anciens fidèles de l’Abbé Chéhère se sont retrouvés pour la messe dans un lieu symbolique tout proche de Niafles, le Petit Pontmain. Pontmain étant une ville du Nord Mayenne où la Sainte Vierge est apparue à des enfants sous le regard de leur Saint Curé qui lui, pourtant, ne La voyait pas. Elle délivrait un message simple : « Mais priez mes enfants, Mon Fils se laisse toucher ». Afin toujours d’éviter tout problème, rendez-vous fut donné à Craon où les fidèles furent informés du lieu de la messe. Ils se sont retrouvés, malgré toutes ces complications, près de 150, avec quelques amis venus s’unir à eux. La communauté est donc toujours vivante autour de la messe qui fait son unité. L’Abbé Néri n’étant pas disponible, c’est un autre prêtre de leurs amis, lui-même ayant su maintenir en tant que curé dans ses paroisses la messe traditionnelle jusqu’en 2004, où il a eu la chance de pouvoir assurer dans la paix sa succession par un jeune prêtre avec la même liturgie et la même sûreté doctrinale, qui a célébré la messe ce dimanche. La fête du Précieux Sang de ce dimanche, comme leur a montré dans son sermon ce cher prêtre (qui a connu l’Abbé Chéhère), exprime très fortement le sens du Saint Sacrifice de la Messe. Le monde qui refuse la Rédemption par le sang du Christ verse celui des innocents par millions, principalement par l’avortement. Cette fête du Précieux Sans, depuis 50 ans, n’existe plus dans la nouvelle liturgie. On ne parle donc plus du Sacrifice propitiatoire pour nos péchés. Car ce n’est pas seulement la messe qui est défendue lorsqu’on aime, c’est tout l’ensemble de la doctrine et de la foi de nos pères. Ce fut un grand réconfort pour les fidèles d’entendre exposée, avec tant de clarté, une si belle doctrine. Non décidément, la communauté de l’Abbé Chéhère n’est pas prête à mourir. J.L.M. N.B. : Toute l’histoire de Niafles (de larges extraits du sermon de ce dimanche par exemple) est consultable sur la « gazette de Niafles » à l’adresse suivante : http://soleil151.free.fr/niafles/ |
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