« Daniel Gendry,
premier adjoint au maire de Niafles, déclare qu’il n’allait pas pouvoir
maintenir le calme bien longtemps dans le village du sud de la Mayenne
si les occupants n’étaient pas « rapidement et définitivement délogés ».
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Langue de bois de M. Gendry
ou mauvaise information du Ouest-France ?
En effet, dans le journal Ouest-France, nous voyons M. Gendry en
compagnie de M. Montécot (une photographie du dimanche pour illustrer ce
qui s’est passé dans la nuit du mardi au mercredi…). On les voit
bonshommes et rigolards.
Heureusement, dans le Haut Anjou du vendredi 29, nous voyons ce même
M. Gendry, bien que de dos mais facilement reconnaissable en comparant
les deux photos, en pleine action d’agression des jeunes fidèles de
l’église, qui en gardaient la porte. |
Curieux M. Gendry qui, dans
l’article de Ouest-France toujours, déclare : « Nous aussi on est des
catholiques pratiquants ! Mais cette situation est impensable. »
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Depuis quand et où M. Gendry
pratique sa religion ?
La seule que nous lui avons vu pratiquer, plusieurs témoins peuvent
en attester formellement, ce sont les rites de sorcellerie effectués le
mardi 26 vers 17 heures autour de l’église par une personne que nous ne
connaissons pas, en sa compagnie, tandis que les témoins ont entendu
distinctement « Avec ça, ils vont sortir ».
Deux fidèles gardiens de l’église peuvent aussi témoigner qu’en
sortant, un sort satanique leur a été jeté par geste.
Si M. Gendry est catholique, on peut constater qu’il pratiquait une
autre religion ce jour-là. Et que s’il juge la situation impensable, il
a su assez bien l’organiser. |
Il est également dit que « de
leur côté, le vicaire général de Laval et l’Abbé Thirault, de Craon, se
rendent sur place. Histoire de calmer les esprits ». |
La chose est vraie. Mais
partiellement. En effet, c’est à l’appel d’un des fidèles de la
paroisse, pressentant des événements très forts durant la nuit,
que l’Abbé Thirault s’est rendu sur place pour calmer les esprits des
émeutiers manifestant dehors. Et c’est lui qui a pris l’initiative
d’appeler le vicaire général, à qui les occupants ont cependant refusé
l’entrée de l’église, par manque de confiance en lui.
L’article omet totalement une information de très grande importance.
C’est que lorsque l’Abbé Thirault est sorti de l’église, qu’il
est allé dire aux émeutiers qu’ils étaient dans la totale illégalité en
interférant dans un conflit qui ne regardait que l’Evêque et les fidèles
et qu’ils feraient mieux de rentrer chez eux, il fut alors
conspué.
L’Abbé Thirault est pourtant l’autorité ecclésiastique que les «
Niaflais » déclarent vouloir rétablir dans « leur » église, puisqu’il
est le curé de Craon dont dépend Saint Martin de Niafles.
En défonçant les portes de « leur » église, les administrés «
niaflais » détruisent le bien qu’ils prétendent défendre, et en
conspuant leur curé, les « catholiques » niaflais dénigrent l’autorité
qu’ils prétendent reconnaître et vouloir rétablir. |
Dans Ouest-France toujours,
il est dit que la gendarmerie a fait « sortir les occupants par une
porte dérobée ».
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Il serait certainement plus
juste de préciser que les occupants, et c’est la réalité, ont saisi
l’opportunité donnée par les gendarmes eux-mêmes, de sortir sous leur
protection pour éviter d’être lynchés par les forcenés. |
« On n’est pas des casseurs
de curé » déclare encore M. Gendry. |
Toujours est-il que dans
cette affaire, M. l’Abbé Néri a été bousculé le dimanche, et
M. l’Abbé Thirault hué cette nuit-là.
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